C'est un jazz riche et foisonnant qu'ils me font découvrir, nourri
d'influences latines, moderne, d'une écriture classique et surtout très
énergique.
La rentrée c'est les marronniers, les cris stridents des enfants dans la cour, le métro à nouveau bondé, les écharpes qu'il faut ressortir. Heureusement, c'est aussi les concerts qui reprennent dans une bien belle salle refaite à neuf.
Des tables et des chaises sont disposées dans la salle pour une ambiance club de jazz convaincante. Fabrice Martinez et son quartet Chut ! (anciennement Chut les Chiens) nous présentent leur nouvelle création dont ils viennent de monter la version scénique pendant une résidence d'une semaine au Tamanoir. Malgré ma connaissance modeste du monde du jazz, Fabrice Martinez n'est pas tout a fait inconnu de mon radar. Il fait partis d'Archimusic, le groupe de Jean-Rémy Guédon qui avait monté une création autour de l’œuvre de Nietzsche, accompagné par le rapeur Rocé, ici même, l'année dernière.
Maintenant qu'on est en famille, je prend facilement mes repères entre la trompette et le bugle magique de Fabrice Martinez, le piano subtile de Frédéric Escoffier, la batterie aérienne de Eric Echampard et enfin la basse électrique de Fred Pallem. C'est un jazz riche et foisonnant qu'ils me font découvrir, nourri d'influences latines, moderne, d'une écriture classique et surtout très énergique qui sait partir en de longues improvisations sans paumer l'auditeur pour autant. Et ça, le néophyte que je suis leur en est reconnaissant, c'est toujours ma crainte quand j'écoute du jazz, surtout les formation modernes ou free : me retrouver paumé sans repère rythmiques ni mélodiques.