Les Trois Baudets est une petite salle très confortable que je m’étais juré de revisité après y avoir vu un excellent concert de Java.
Chose faite avec ce concert de Hell’s Kitchen, ce groupe de blues trash déglingué tout droit sortis de l’enfer boueux du delta du Mississipi tel que se l’imaginerais trois helvètes. Leur troisième album vient de sortir, produit par Rodolphe Burger. La critique de l’album dans Lylo m’a tout de suite intéressée et je me suis rendu a ce concert sans en connaître plus du groupe. C’est toujours un plaisir de découvrir un groupe sur scène.
Le trio est composé d’un contrebassiste à rouflaquettes, d’un guitariste hurleur et d’un percussionniste foutraque. Sa batterie est hallucinante, composée de bric et de broc, poêle à frire, tambour de machine à laver, poubelle en fer blanc, pèle à charbon,… je me crois dans le grenier de mes grand parents. Alors ça grince, ca grésille, ca zonzonne, et ça couine, mais grâce au talent du batteur, tout ces bruits deviennent de la musique.
Pour le premier titre, le groupe est accompagné par Tété aux chœurs et hurlement. Il a une dégaine de camionneur américain avec sa casquette sur la tête et sa barbiche. La guitare est saturée a mort, le guitariste a jabot la maltraite, il est constamment en équilibre instable sur son tabouret. Il balance ses pieds en avant et le remonte au niveau de son visage. En même temps qu’il martyrise sa gratte il hurle dans le micro, manque sévèrement de s’éborgner ave,c avant de se le faire rentrer en entier dans la bouche jusqu’au fond de la glotte. Linda Lovelace a rougie.
Le groupe excelle sur les chansons les plus speed, il y a un coté punk dans leur jeu saturé. Le son moelleux de la contrebasse (comme on dit sur France inter) donne une couleur rockabilly à leur blues rock. Ça rappelle les Stray Cats par moments. Le public s’éclate et même si la salle n’est pas comble, les applaudissements fusent, nourris et chaleureux.
L’autre invité de la soirée c’est Rodolphe Burger. Quelle bonne surprise de le voir monter sur scène, grand échalas démembré, c’est un concours qu’il fait avec le guitariste de Hell’s Kitchen. Concours de guitaristes gesticulateurs ! Il a toujours cette attitude désinvolte quand il joue de la guitare, on dirais qu'il tripote sa guitare au petit bonheur la chance et pourtant sa sonne toujours super bien... Le talent encore une fois. En tout cas, il a l’air d’avoir plaisir a être là, à jouer du blues brut, saturé et énergique avec le trio.
Pour les rappels, les Hell’s Kitchen se sont un peut sentis obligés de faire venir a nouveau leurs deux invités. On les voyait trépigner de bonheur sur le coté de la scène en regardant le groupe. Donc ils sont revenus tous les deux. Burger a la guitare, Tété au tambour puis à la guitare sèche pour deux blues du répertoire. Dont une version déjantée de Mojo Workin de Muddy Waters.
Le concert c’est terminé dans cette super ambiance de jam. Après avoir acheté leur dernier disque, on a profité de la douceur de la nuit pour boire une bière rue des Abbesses avant de rentrer.
Chose faite avec ce concert de Hell’s Kitchen, ce groupe de blues trash déglingué tout droit sortis de l’enfer boueux du delta du Mississipi tel que se l’imaginerais trois helvètes. Leur troisième album vient de sortir, produit par Rodolphe Burger. La critique de l’album dans Lylo m’a tout de suite intéressée et je me suis rendu a ce concert sans en connaître plus du groupe. C’est toujours un plaisir de découvrir un groupe sur scène.
Le trio est composé d’un contrebassiste à rouflaquettes, d’un guitariste hurleur et d’un percussionniste foutraque. Sa batterie est hallucinante, composée de bric et de broc, poêle à frire, tambour de machine à laver, poubelle en fer blanc, pèle à charbon,… je me crois dans le grenier de mes grand parents. Alors ça grince, ca grésille, ca zonzonne, et ça couine, mais grâce au talent du batteur, tout ces bruits deviennent de la musique.
Pour le premier titre, le groupe est accompagné par Tété aux chœurs et hurlement. Il a une dégaine de camionneur américain avec sa casquette sur la tête et sa barbiche. La guitare est saturée a mort, le guitariste a jabot la maltraite, il est constamment en équilibre instable sur son tabouret. Il balance ses pieds en avant et le remonte au niveau de son visage. En même temps qu’il martyrise sa gratte il hurle dans le micro, manque sévèrement de s’éborgner ave,c avant de se le faire rentrer en entier dans la bouche jusqu’au fond de la glotte. Linda Lovelace a rougie.
Le groupe excelle sur les chansons les plus speed, il y a un coté punk dans leur jeu saturé. Le son moelleux de la contrebasse (comme on dit sur France inter) donne une couleur rockabilly à leur blues rock. Ça rappelle les Stray Cats par moments. Le public s’éclate et même si la salle n’est pas comble, les applaudissements fusent, nourris et chaleureux.
L’autre invité de la soirée c’est Rodolphe Burger. Quelle bonne surprise de le voir monter sur scène, grand échalas démembré, c’est un concours qu’il fait avec le guitariste de Hell’s Kitchen. Concours de guitaristes gesticulateurs ! Il a toujours cette attitude désinvolte quand il joue de la guitare, on dirais qu'il tripote sa guitare au petit bonheur la chance et pourtant sa sonne toujours super bien... Le talent encore une fois. En tout cas, il a l’air d’avoir plaisir a être là, à jouer du blues brut, saturé et énergique avec le trio.
Pour les rappels, les Hell’s Kitchen se sont un peut sentis obligés de faire venir a nouveau leurs deux invités. On les voyait trépigner de bonheur sur le coté de la scène en regardant le groupe. Donc ils sont revenus tous les deux. Burger a la guitare, Tété au tambour puis à la guitare sèche pour deux blues du répertoire. Dont une version déjantée de Mojo Workin de Muddy Waters.
Le concert c’est terminé dans cette super ambiance de jam. Après avoir acheté leur dernier disque, on a profité de la douceur de la nuit pour boire une bière rue des Abbesses avant de rentrer.