Madjo se produit ce soir dans le cadre des sessions Bas les Watt ! Cabaret Désinvolt de l’association Tempo. Le principe de ces soirées c’est « pas d’amplification ». Tout acoustique. Les guitares : acoustiques. Les voix aussi : pas de micros !
J’aime bien Madjo, j’ai découvert avec son EP qui contient une super reprise de Leadbelly et Trapdoor, l’album, est super aussi. Jolie pochette, de belles chansons qui sont suffisamment simples pour pouvoir les chanter sous la douche mais suffisamment construites pour résister à plusieurs écoutes. Les chansons majoritairement en anglais vont chercher du côté de la soul, du folk, mais aussi de la pop, en fonction des arrangements choisis, mais mettent toujours en avant la voix, les harmonies vocales et des percussions douces.
Elle joue à la Cigale à Paris dans une semaine, mais ce soir elle nous fait l’honneur de venir à Gennevilliers, au Tamanoir, devant un public de 40 personnes pour un concert entièrement acoustique. C’est une vraie mise en danger pour un artiste de ne pas avoir la batterie et la basse ronflante derrière soi et surtout pas de micro donc pas d’effets pour retoucher la voix et masquer d’éventuels défauts. C'est un concert bio donc plaisante Madjo.
Madjo entre seule en scène et interprète la première chanson Neighbour’s Bed en a capella. Le public est calme, assis autour de tables de bistro ou par terre sur des coussins, c’est un peu comme si elle venait chanter dans notre salon. On ne ressent pas le manque d’amplification, l’oreille s’habitue bien au volume de la voix. Bien sûr il ne faut pas bavarder avec son voisin et attendre les applaudissements pour se racler la gorge, mais globalement ce sont des conditions idéales pour écouter de la musique calme.
Elle est ensuite rejointe par un bassiste (une basse acoustique), et une choriste, elle s’accompagne à la guitare. Un éclairage discret met en valeur sa robe blanche, elle a l’air d’une icône religieuse. Une nymphe à la coiffure improbable ! Elle s’agenouille plusieurs fois pour chanter, ou bien vient s’asseoir devant la scène, toute proche du public.
La configuration de la salle (le Tamanoir est une petite salle) et l’absence d’amplification incitent à la proximité, Madjo parle entre les chansons, demande si tout le monde va bien, si on était au courant que ce concert serait acoustique (apparemment, elle ne l’était pas elle-même !). Bref c’est un vrai moment privilégié auquel nous assistons.
Et même pendant ce moment privilégié, certains sont plus émouvants que les autres. Comme la reprise de « My Girl » de Leadbelly (chanson popularisée par Nirvana et la pub pour les barres chocolatées), j’aimais beaucoup sur disque, mais là j’ai eu des frissons. Un peut plus tard elle a repris « Immature » de Bjork, un autre hit pour ceux qui étaient adolescents dans les années 90.
Pour dire à quel point on était au calme, sur la chanson suivante, « Cracheur » si j’ai bien suivi, les percus était des sacs de plastique froissés. Ben ça rendait super bien. Ce petit bruit habituellement désagréable accompagne très bien les voix sur cette chanson. Un peu le même effet que les balais sur une caisse claire de batterie. Comme quoi c’est une question de talent !
J’aime bien Madjo, j’ai découvert avec son EP qui contient une super reprise de Leadbelly et Trapdoor, l’album, est super aussi. Jolie pochette, de belles chansons qui sont suffisamment simples pour pouvoir les chanter sous la douche mais suffisamment construites pour résister à plusieurs écoutes. Les chansons majoritairement en anglais vont chercher du côté de la soul, du folk, mais aussi de la pop, en fonction des arrangements choisis, mais mettent toujours en avant la voix, les harmonies vocales et des percussions douces.
Elle joue à la Cigale à Paris dans une semaine, mais ce soir elle nous fait l’honneur de venir à Gennevilliers, au Tamanoir, devant un public de 40 personnes pour un concert entièrement acoustique. C’est une vraie mise en danger pour un artiste de ne pas avoir la batterie et la basse ronflante derrière soi et surtout pas de micro donc pas d’effets pour retoucher la voix et masquer d’éventuels défauts. C'est un concert bio donc plaisante Madjo.
Madjo entre seule en scène et interprète la première chanson Neighbour’s Bed en a capella. Le public est calme, assis autour de tables de bistro ou par terre sur des coussins, c’est un peu comme si elle venait chanter dans notre salon. On ne ressent pas le manque d’amplification, l’oreille s’habitue bien au volume de la voix. Bien sûr il ne faut pas bavarder avec son voisin et attendre les applaudissements pour se racler la gorge, mais globalement ce sont des conditions idéales pour écouter de la musique calme.
Elle est ensuite rejointe par un bassiste (une basse acoustique), et une choriste, elle s’accompagne à la guitare. Un éclairage discret met en valeur sa robe blanche, elle a l’air d’une icône religieuse. Une nymphe à la coiffure improbable ! Elle s’agenouille plusieurs fois pour chanter, ou bien vient s’asseoir devant la scène, toute proche du public.
La configuration de la salle (le Tamanoir est une petite salle) et l’absence d’amplification incitent à la proximité, Madjo parle entre les chansons, demande si tout le monde va bien, si on était au courant que ce concert serait acoustique (apparemment, elle ne l’était pas elle-même !). Bref c’est un vrai moment privilégié auquel nous assistons.
Et même pendant ce moment privilégié, certains sont plus émouvants que les autres. Comme la reprise de « My Girl » de Leadbelly (chanson popularisée par Nirvana et la pub pour les barres chocolatées), j’aimais beaucoup sur disque, mais là j’ai eu des frissons. Un peut plus tard elle a repris « Immature » de Bjork, un autre hit pour ceux qui étaient adolescents dans les années 90.
Pour dire à quel point on était au calme, sur la chanson suivante, « Cracheur » si j’ai bien suivi, les percus était des sacs de plastique froissés. Ben ça rendait super bien. Ce petit bruit habituellement désagréable accompagne très bien les voix sur cette chanson. Un peu le même effet que les balais sur une caisse claire de batterie. Comme quoi c’est une question de talent !