On est super mal placés. Tout en haut des gradins, au fond de la salle comme des cancres à l'école. Ça fait qu'on est assez détendus, on se prend deux sièges chacun, on enlève nos chaussures, on se met à l'aise, comme à la maison.
Et je me sent vraiment comme à la maison, le Théâtre des Deux Rives est tout proche de chez mes parents. Je prenais le bus dans le coin, le walkman à fond. Je chantais les paroles de Téléphone à tue tête. Ça devait être super chiant pour les autres. J'essayais d'avoir l'air cool. Nostalgie de collégien.
Le temps de mettre sur les nerfs les ouvreuses du théâtre de Charenton avec tous ces rockeurs qui font rien qu'à pas s’assoir aux places numérotées qui leur sont attribuées et Louis Bertignac et ses deux acolytes débarquent sur une scène encombrée d'écrans géants aux couleurs criardes du plus mauvais goût. Ça commence par des morceaux du dernier album, puis Cœur Ouvert que j'ai beaucoup de plaisir à réentendre. Beaucoup beaucoup de reprises des Rolling Stones aussi. Louis est un vrai jukebox, il joue les morceaux dont on lui hurle le titre.
Quand on lui hurle "Jean-Louis Aubert", il fredonne Voilà C'est Fini. Il blague avec les milfs du premier rang qui jouent les fans éplorées. Il nous fait même un fameux tour de magie! Louis est vraiment super détendu, il a l'air d'avoir beaucoup de plaisir à être là, à jouer pour nous.
C'est un jukebox humain, mais quand on lui réclame Les Frôleuses, il minaude, il ne connaît pas les paroles, n'a personne pour la chanter avec lui. Mise au défi par Louis, une spectatrice monte sur scène pour chanter en duo. Un joli moment, la prestation a flirté avec la justesse sur la fin.
Il y a eu encore des tas de reprises, Won't get Fooled Again des Who, Purple Rain de Prince, Like a Rolling Stone de Dylan, Wonderwall d'Oasis, I Love Rock And Roll de Joan Jett, Billie Jean du King of Pop, No Woman, No Cry de Bob Marley pour qu'on fasse les Woyo-yo-yo en chœur, c'était très réussi, je ne cite pas les reprises des Stones, j'ai déjà dit qu'il y en a eu plein. Et j'en oublie. Et les compos de Bertignac qui sont plutôt très bonnes.
Louis revient pour les second rappels alors que les lumières se sont déjà rallumées, que tout le monde commence à se rhabiller. Il nous fait chanter Un Autre Monde pour se quitter.
Mais on ne sort pas comme ça d'un concert de Bertignac. Après le concert, on l'emporte avec nous! On est restés dans le hall du théâtre à attendre notre copie du concert auquel on vient juste d'assister sur clé USB. Une jolie clé USB en forme de guitare que nous vendaient les musiciens tandis que Bertignac signait les affiches et les billets de concerts les uns après les autres.
Le temps de mettre sur les nerfs les ouvreuses du théâtre de Charenton avec tous ces rockeurs qui font rien qu'à pas s’assoir aux places numérotées qui leur sont attribuées et Louis Bertignac et ses deux acolytes débarquent sur une scène encombrée d'écrans géants aux couleurs criardes du plus mauvais goût. Ça commence par des morceaux du dernier album, puis Cœur Ouvert que j'ai beaucoup de plaisir à réentendre. Beaucoup beaucoup de reprises des Rolling Stones aussi. Louis est un vrai jukebox, il joue les morceaux dont on lui hurle le titre.
Quand on lui hurle "Jean-Louis Aubert", il fredonne Voilà C'est Fini. Il blague avec les milfs du premier rang qui jouent les fans éplorées. Il nous fait même un fameux tour de magie! Louis est vraiment super détendu, il a l'air d'avoir beaucoup de plaisir à être là, à jouer pour nous.
C'est un jukebox humain, mais quand on lui réclame Les Frôleuses, il minaude, il ne connaît pas les paroles, n'a personne pour la chanter avec lui. Mise au défi par Louis, une spectatrice monte sur scène pour chanter en duo. Un joli moment, la prestation a flirté avec la justesse sur la fin.
Il y a eu encore des tas de reprises, Won't get Fooled Again des Who, Purple Rain de Prince, Like a Rolling Stone de Dylan, Wonderwall d'Oasis, I Love Rock And Roll de Joan Jett, Billie Jean du King of Pop, No Woman, No Cry de Bob Marley pour qu'on fasse les Woyo-yo-yo en chœur, c'était très réussi, je ne cite pas les reprises des Stones, j'ai déjà dit qu'il y en a eu plein. Et j'en oublie. Et les compos de Bertignac qui sont plutôt très bonnes.
Louis revient pour les second rappels alors que les lumières se sont déjà rallumées, que tout le monde commence à se rhabiller. Il nous fait chanter Un Autre Monde pour se quitter.
Mais on ne sort pas comme ça d'un concert de Bertignac. Après le concert, on l'emporte avec nous! On est restés dans le hall du théâtre à attendre notre copie du concert auquel on vient juste d'assister sur clé USB. Une jolie clé USB en forme de guitare que nous vendaient les musiciens tandis que Bertignac signait les affiches et les billets de concerts les uns après les autres.