Bourré d'influences hybrides, du rock au métal, au groove, au psychédélisme, appuyées sur une maîtrise de la grammaire jazz, Guillaume Perret se distingue par une paire de poumons solides se vidant d'un seul
coup dans un saxophone branché sur 220 volts
Guillaume Perret et son band, le Electric Epic, nous présentent un jazz aux confins du rock progressif, du métal, du psychédélisme des
70's. Un jazz électrique, puissant et nerveux qui réveille chez
l'auditeur un irrépressible besoin d'effectuer un head banging au
rythme des errements percussifs du band.
Déjà
le plus évident. John Zorn le maître New-yorkais de la fusion jazz-rock et klezmer qui a
produit l'album de Guillaume Perret sur son label. Une influence solide qui est
aisément assumée par une paire de poumons solides se vidant d'un seul
coup dans un saxophone branché sur 220 volts.
Ensuite
l'équation rock+saxophone couinant, ça me rappelle le disque live
enregistré par un fan pendant un concert de Morphine à Detroit et dont Marc
Sandman a souhaité la sortie. Même si le Electric Epic sonne moins garage que
Morphine, on retrouve de cette énergie-là, de cette brutalité rageuse. Certainement en grande partie grâce à la lourde basse électrique qui vrombit quasiment en permanence.
On retrouve
aussi du AC/DC dans la formation de ce soir : Guillaume Perret a fait
tomber les cornes clignotantes de diablotin (symbole du groupe de hard
rock de Melbourne) dans son saxophone! Un dispositif fait irradier une
lumière rouge sang du pavillon de son saxophone comme si un esprit malin
l'habitait. Ajoutez à cela un light show idoine et une quantité massive de fumigène et vous êtes dans l'ambiance. L'Œil de Sauron épie le Tamanoir, Cthulhu est sur le point
de se repaître de nos âmes, le saxophone est la porte entre notre monde
et celui des Grands Anciens.
On retrouve
aussi du AC/DC dans la formation de ce soir : Guillaume Perret a fait
tomber les cornes clignotantes de diablotin (symbole du groupe de hard
rock de Melbourne) dans son saxophone! Un dispositif fait irradier une
lumière rouge sang du pavillon de son saxophone comme si un esprit malin
l'habitait. Ajoutez à cela un light show idoine et une quantité massive de fumigène et vous êtes dans l'ambiance. L'Œil de Sauron épie le Tamanoir, Cthulhu est sur le point
de se repaître de nos âmes, le saxophone est la porte entre notre monde
et celui des Grands Anciens.Enfin le final, un rappel de plus de dix minutes, en crescendo qui évoque le Styx, cette rivière que devaient traverser les morts dan l'ancienne Égypte,un dernier morceau qui nous met sur les genoux, tout le groupe s'aligne derrière Guillaume Perret et la lueur glauque de son sax pour nous transporter dans des mondes brumeux où tempêtent des vents d'un autre monde...


