Je connaissais de Pablo Moses les productions estampillées 70’s : Révolutionary Dream et Pave the Way (sa superbe pochette dessiné) que j’aime beaucoup, et un live non officiel enregistré dans les années 80 qui dégueule de synthé cheap, daté et franchement énervant. C’est donc avec un a priori plutôt négatif que je me rendais au New Morning, et surtout pour accompagner "High-Tek" Bellek avec qui on cherchait depuis plusieurs mois une date de concert à se faire.
Je ne fais pas durer le suspense, le concert étais super et le synthé, bien que relativement présent, l’était dans des proportions tout à fait acceptables.
Embusqués dans le bar en face du New Morning on est parmi les premiers à entrer dans la salle. On se trouve une place confortable contre la scène. Quarante cinq minutes après l’horaire indiqué sur les billets les musiciens entrent sur scène ce sont le Revolutionary Dream Band. Sur un riddim roots, l’organisateur de la soirée présente les musiciens. Il nous répète trois fois que ce sont des musiciens From Jamaica ! Certifié. Avant d’introduire Pablo Moses.
C’est un monsieur d’un certain âge, mais vif, qui entre en scène, sautillant, dread locks jusqu’au milieu du dos, jolie barbe. Il nous dit qu’il est très content d’être à Paris ce soir et que c’est la première date de la tournée de son dernier album The Rebirth.
Pablo Moses est entouré de deux claviers, et derrière lui guitare, batterie et basse s’entassent sur la petite scène du New Morning. Sur les premiers morceaux j’anticipe un excès de synthé, mais ça ne viens pas, les sonorités ne sont pas trop datées et elles sont utilisées avec brio. Ils se repartissent les taches : un est plutôt à la rythmique, au skank, l’autre joue avec les ambiances et des nappes bourrées d’écho, ça sonne très reggae dub, parfois il se saisit d’un saxophone.
La voix de Pablo Moses est celle que l’on attend d’un vieux rasta : un peut éraillée mais bien posée. Il la met au service de lyrics conscients, allant piocher dans tout son répertoire. Des premiers albums au dernier.
Bad Boy basé sur une comptine enfantine « Bas boy, bad boy, Johnny is a bad boy ». Un refrain entêtant et un message contre l’usage des drogues dures. Mama Yeah, une chanson du dernier album parle de l’Afrique, berceau de la culture Jamaïcaine, dans un style influencé par le reggae africain. Ready Aim Fire, dans un style très reggae dub, et Pablo Moses qui mime une exécution, un hymne antimilitariste. Rasta à la gloire du mouvement rasta et qui dénonce les discriminations faites aux rastas tout comme la dérive du mouvement dénaturé par certains. « Rasta no gimmick ». Spirit of Jah et d’autres chansons typiquement root reggae inspirées des prières rasta à Jah Rastafari aussi connu comme Hailé Sélassié 1er , dernier empereur éthiopien et messie du mouvement rastafari.
Une belle soirée donc, un voyage immobile vers la Caraïbe et l’île de Jamaïque dont l’influence culturelle ne cesse de rayonner à travers sa musique.
Je ne fais pas durer le suspense, le concert étais super et le synthé, bien que relativement présent, l’était dans des proportions tout à fait acceptables.
Embusqués dans le bar en face du New Morning on est parmi les premiers à entrer dans la salle. On se trouve une place confortable contre la scène. Quarante cinq minutes après l’horaire indiqué sur les billets les musiciens entrent sur scène ce sont le Revolutionary Dream Band. Sur un riddim roots, l’organisateur de la soirée présente les musiciens. Il nous répète trois fois que ce sont des musiciens From Jamaica ! Certifié. Avant d’introduire Pablo Moses.
C’est un monsieur d’un certain âge, mais vif, qui entre en scène, sautillant, dread locks jusqu’au milieu du dos, jolie barbe. Il nous dit qu’il est très content d’être à Paris ce soir et que c’est la première date de la tournée de son dernier album The Rebirth.
Pablo Moses est entouré de deux claviers, et derrière lui guitare, batterie et basse s’entassent sur la petite scène du New Morning. Sur les premiers morceaux j’anticipe un excès de synthé, mais ça ne viens pas, les sonorités ne sont pas trop datées et elles sont utilisées avec brio. Ils se repartissent les taches : un est plutôt à la rythmique, au skank, l’autre joue avec les ambiances et des nappes bourrées d’écho, ça sonne très reggae dub, parfois il se saisit d’un saxophone.
La voix de Pablo Moses est celle que l’on attend d’un vieux rasta : un peut éraillée mais bien posée. Il la met au service de lyrics conscients, allant piocher dans tout son répertoire. Des premiers albums au dernier.
Bad Boy basé sur une comptine enfantine « Bas boy, bad boy, Johnny is a bad boy ». Un refrain entêtant et un message contre l’usage des drogues dures. Mama Yeah, une chanson du dernier album parle de l’Afrique, berceau de la culture Jamaïcaine, dans un style influencé par le reggae africain. Ready Aim Fire, dans un style très reggae dub, et Pablo Moses qui mime une exécution, un hymne antimilitariste. Rasta à la gloire du mouvement rasta et qui dénonce les discriminations faites aux rastas tout comme la dérive du mouvement dénaturé par certains. « Rasta no gimmick ». Spirit of Jah et d’autres chansons typiquement root reggae inspirées des prières rasta à Jah Rastafari aussi connu comme Hailé Sélassié 1er , dernier empereur éthiopien et messie du mouvement rastafari.
Une belle soirée donc, un voyage immobile vers la Caraïbe et l’île de Jamaïque dont l’influence culturelle ne cesse de rayonner à travers sa musique.