"Dès les premières lignes de basse du morceau éponyme, Black Country Communion nous fait vivre un super moment de hard rock saturé, de blues malsain et survitaminé."
20 heure 30. La chevauchée des Walkyries de Wagner retentit dans le Bataclan. Les lumières baissent, nous regardons, fébriles, le logo du Black Country Communion sur la grosse caisse du set de batterie. On a beau hurler, battre des mains, les musiciens n'arriveront pas avant la fin du morceau.
Dès les premières lignes de basse du morceau éponyme, Black Country Communion nous fait vivre un super moment de hard rock saturé, de blues malsain et survitaminé.
Glenn Hughes est le plus âgé de la bande, mais aussi le plus agité, le plus extraverti. Sa basse semble trop grande pour lui et pourtant il en joue super bien, sans en avoir l'air. En même temps qu'il assure la basse, il chante, fait le pitre, exhorte le public à plus de frénésie, à crier plus fort... à être plus rock'n' roll. "How do you feel Paris !?"
Glenn Hughes est un show-man au look exubérant dont la tenue siérait aussi a une mamie de la haute société du Royaume-Uni. Veste de velours violet, bagues, perlouzes, chaînes et pendentifs imposants. Il enchaîne mimiques et postures (comme celle, fameuse où il tient sa basse verticale devant lui). Il s'offre à son public en jouant en avant scène, devant les baffles de retours, sert la main des jolies filles, leur offre son médiator. Glenn est anglais, c'est un gentleman, même dans son exubérance.
A sa gauche Joe Bonamassa, sa légendaire mâchoire carrée, costume sombre, chemise blanche, casquette de base-ball a un air d'enfant sage. Pourtant ses riffs de guitare sont furieux, précis, acérés, sexuels. Joe Bonamassa change de guitare à chaque morceau ou presque. Les collectionneurs ont les yeux qui brillent. Il en a de toutes les formes, Les Paul, Flying V, l'asymétrique Gibson Explorer, Musicman de caractère, double neck (Musicman aussi).
Je retiens la magnifique Ballad of John Henry, un titre de son propre répertoire pour lequel Glenn lui laisse le lead du chant. Même s'il a l'air réservé, il effectue ses solos juste devant nous, tout au bord de la scène, il se cambre, a l'air de combattre sa guitare.
Guitares héroïques. Basse mélodique. Voix puissante et androgyne. comment ne pas penser à Led Zeppelin ? C'est justement Jason Bonham, le fils de John Bonham qui tient le rythme du Black Country Communion du martèlement implacable et violent de ses fûts.
Derek Sherinian aux claviers assure la cohérence harmonique de ce supergroup qui fait sonner le hard-rock des 70's plus actuel que jamais.
Les quatre musiciens sont de vraies bêtes dans leur domaine. Des gens vraiment doués avec leurs instruments. C'est un miracle de les voir réunis comme ça dans un même groupe et qu'ils arrivent à s'entendre! L'histoire du rock est constellée d'affaires d'égos. Ici malgré la maîtrise et le talent des musiciens, les solos restent équilibrés. Je ne trouve pas qu'il y en ait un seul qui fasse de démonstration technique grandiloquente, le son du groupe reste cohérent d'un bout à l'autre du concert. Le groupe reste concentré sur le principal : l'énergie. Et on s'en est pris plein la gueule.
20 heure 30. La chevauchée des Walkyries de Wagner retentit dans le Bataclan. Les lumières baissent, nous regardons, fébriles, le logo du Black Country Communion sur la grosse caisse du set de batterie. On a beau hurler, battre des mains, les musiciens n'arriveront pas avant la fin du morceau.
Dès les premières lignes de basse du morceau éponyme, Black Country Communion nous fait vivre un super moment de hard rock saturé, de blues malsain et survitaminé.
Glenn Hughes est le plus âgé de la bande, mais aussi le plus agité, le plus extraverti. Sa basse semble trop grande pour lui et pourtant il en joue super bien, sans en avoir l'air. En même temps qu'il assure la basse, il chante, fait le pitre, exhorte le public à plus de frénésie, à crier plus fort... à être plus rock'n' roll. "How do you feel Paris !?"
Glenn Hughes est un show-man au look exubérant dont la tenue siérait aussi a une mamie de la haute société du Royaume-Uni. Veste de velours violet, bagues, perlouzes, chaînes et pendentifs imposants. Il enchaîne mimiques et postures (comme celle, fameuse où il tient sa basse verticale devant lui). Il s'offre à son public en jouant en avant scène, devant les baffles de retours, sert la main des jolies filles, leur offre son médiator. Glenn est anglais, c'est un gentleman, même dans son exubérance.
A sa gauche Joe Bonamassa, sa légendaire mâchoire carrée, costume sombre, chemise blanche, casquette de base-ball a un air d'enfant sage. Pourtant ses riffs de guitare sont furieux, précis, acérés, sexuels. Joe Bonamassa change de guitare à chaque morceau ou presque. Les collectionneurs ont les yeux qui brillent. Il en a de toutes les formes, Les Paul, Flying V, l'asymétrique Gibson Explorer, Musicman de caractère, double neck (Musicman aussi).
Je retiens la magnifique Ballad of John Henry, un titre de son propre répertoire pour lequel Glenn lui laisse le lead du chant. Même s'il a l'air réservé, il effectue ses solos juste devant nous, tout au bord de la scène, il se cambre, a l'air de combattre sa guitare.
Guitares héroïques. Basse mélodique. Voix puissante et androgyne. comment ne pas penser à Led Zeppelin ? C'est justement Jason Bonham, le fils de John Bonham qui tient le rythme du Black Country Communion du martèlement implacable et violent de ses fûts.
Derek Sherinian aux claviers assure la cohérence harmonique de ce supergroup qui fait sonner le hard-rock des 70's plus actuel que jamais.
Les quatre musiciens sont de vraies bêtes dans leur domaine. Des gens vraiment doués avec leurs instruments. C'est un miracle de les voir réunis comme ça dans un même groupe et qu'ils arrivent à s'entendre! L'histoire du rock est constellée d'affaires d'égos. Ici malgré la maîtrise et le talent des musiciens, les solos restent équilibrés. Je ne trouve pas qu'il y en ait un seul qui fasse de démonstration technique grandiloquente, le son du groupe reste cohérent d'un bout à l'autre du concert. Le groupe reste concentré sur le principal : l'énergie. Et on s'en est pris plein la gueule.