"La vrai "star" de cette représentation n'est pas sur scène. La vrai star ce sont les textes extraits de Ainsi Parlait Zarathoustra, le poème philosophique de Friedrich Nietzsche."
L'1consolable
En première partie, le Tamanoir nous propose de découvrir L'1consolable. Chômeur par vocation au look de chômeur. C'est à dire trop maigre, mal rasé, pantalon de survet', baskets usées super confortables, t-shirt et veste de survet' à capuche. Le mec explique qu'il refuse obstinément de travailler depuis ses vingt-quatre ans, et je me dit qu'il a bien raison (argumentaire en chanson). Bosser n'étant pas le genre de truc que je fait par plaisir, ni avec un enthousiasme excessif, moi même.
Il envoie les instrus de ses raps avec un lecteur posé à ses pieds. Un peut comme les roumains dans le métro. Je ne trouve pas son flow renversant, mais j'adore ses lyrics. Je me suis bien bidonner notamment pendant la chanson sur Sarko et son soutiens/causions banlieue Doc Gynéco. Sur son site il y a pleins de tuyaux pour toucher de l'argent sans travailler et on peut aussi écouter quelques titres et acheter ses disques.
Comme L'1consolable se contente de peu de matos sur scène, on a déplacé son pied de micro, les musiciens se sont installés et le deuxième concert de la soirée a commencé.
Rocé et Archimusic
Johann, le responsable de la salle, a fait une brève présentation d'Archimusic et a rappelé qu'ils étaient juste restés seulement jours en résidence au Tamanoir pour préparer leur concert.
Les musiciens sont cachés derrières leurs pupitres, les yeux rivés à leurs partitions. Concentration. Ce soir le spectacle ne viens pas du jeu de scène. Et puis la vrai "star" de cette représentation n'est pas sur scène. La vrai star ce sont les textes extraits de Ainsi Parlait Zarathoustra, le poème philosophique de Friedrich Nietzsche.
Ça serait carrément présomptueux de tenter de parler du texte lui-même. Les spécialistes étant vachement plus érudits que moi et se battant même entre eux. Mais grosso modo les extraits chantés ce soir sont des réflexion sur la condition humaine. Une thématique que Rocé abordais déjà avec ses mots à lui dans son dernier album, L'Être Humain et le Réverbère. Rocé précise à propos du texte qu'il interprète : "nous n'avons pas changé une virgule". Il fait de telle phrase, qu'il répète, un refrain et de telles autres les couplets. Il structure ainsi le texte soulignant les passages clé par la répétitions.
Le public est hétéroclite et relativement nombreux pour un concert au Tamanoir. Il faut dire que le concert célèbre la rencontre, la convergence de trois univers forts. On lit sur les visage des musiciens une certaine expectative quand un blanc s'installe à la fin du premier morceau; et leur soulagement quand finalement les applaudissements nourris d'un public attentif explosent
Les musiciens sont disposés de part et d'autre du batteur. A gauche les vents : clarinette, hautbois, basson, clarinette basse. A droite, Rocé, Jean-Rémi Guedon, qui dirige les musiciens, au saxophone, une trompette, et le bassiste Sil Matadin, ex-Urban Dance Squad, qui change radicalement de registre.
La musique d'Archimusic qui accompagne ce texte vieux de plus de 120 ans chanté par un rappeur de est un free-jazz riche et élaboré. Tout y est prétexte à de grandes envolées, des solos rugissants de sax hurlant, de feulements de trompette bouchée,... La section rythmique bas la mesure de façon relativement métronomique, ce qui rend le tout très abordable à mes oreilles de non-initié.
En revenant sur scène pour les rappels, Jean-Rémi Guedon prend la parole, il nous remercie d'être venus et trouve que venir jouer au Luth malgré les "événements" et les robocops donne une dimension politique à sa musique qu'il assume volontiers.
J'espère que ce projet se déclinera aussi sous la forme d'un enregistrement, je trouve que ça me ferais une jolie porte d'entrée vers la philosophie, un univers que je ne connais pas du tout.
L'1consolable
En première partie, le Tamanoir nous propose de découvrir L'1consolable. Chômeur par vocation au look de chômeur. C'est à dire trop maigre, mal rasé, pantalon de survet', baskets usées super confortables, t-shirt et veste de survet' à capuche. Le mec explique qu'il refuse obstinément de travailler depuis ses vingt-quatre ans, et je me dit qu'il a bien raison (argumentaire en chanson). Bosser n'étant pas le genre de truc que je fait par plaisir, ni avec un enthousiasme excessif, moi même.
Il envoie les instrus de ses raps avec un lecteur posé à ses pieds. Un peut comme les roumains dans le métro. Je ne trouve pas son flow renversant, mais j'adore ses lyrics. Je me suis bien bidonner notamment pendant la chanson sur Sarko et son soutiens/causions banlieue Doc Gynéco. Sur son site il y a pleins de tuyaux pour toucher de l'argent sans travailler et on peut aussi écouter quelques titres et acheter ses disques.
Comme L'1consolable se contente de peu de matos sur scène, on a déplacé son pied de micro, les musiciens se sont installés et le deuxième concert de la soirée a commencé.
Rocé et Archimusic
Johann, le responsable de la salle, a fait une brève présentation d'Archimusic et a rappelé qu'ils étaient juste restés seulement jours en résidence au Tamanoir pour préparer leur concert.
Les musiciens sont cachés derrières leurs pupitres, les yeux rivés à leurs partitions. Concentration. Ce soir le spectacle ne viens pas du jeu de scène. Et puis la vrai "star" de cette représentation n'est pas sur scène. La vrai star ce sont les textes extraits de Ainsi Parlait Zarathoustra, le poème philosophique de Friedrich Nietzsche.
Ça serait carrément présomptueux de tenter de parler du texte lui-même. Les spécialistes étant vachement plus érudits que moi et se battant même entre eux. Mais grosso modo les extraits chantés ce soir sont des réflexion sur la condition humaine. Une thématique que Rocé abordais déjà avec ses mots à lui dans son dernier album, L'Être Humain et le Réverbère. Rocé précise à propos du texte qu'il interprète : "nous n'avons pas changé une virgule". Il fait de telle phrase, qu'il répète, un refrain et de telles autres les couplets. Il structure ainsi le texte soulignant les passages clé par la répétitions.
Le public est hétéroclite et relativement nombreux pour un concert au Tamanoir. Il faut dire que le concert célèbre la rencontre, la convergence de trois univers forts. On lit sur les visage des musiciens une certaine expectative quand un blanc s'installe à la fin du premier morceau; et leur soulagement quand finalement les applaudissements nourris d'un public attentif explosent
Les musiciens sont disposés de part et d'autre du batteur. A gauche les vents : clarinette, hautbois, basson, clarinette basse. A droite, Rocé, Jean-Rémi Guedon, qui dirige les musiciens, au saxophone, une trompette, et le bassiste Sil Matadin, ex-Urban Dance Squad, qui change radicalement de registre.
La musique d'Archimusic qui accompagne ce texte vieux de plus de 120 ans chanté par un rappeur de est un free-jazz riche et élaboré. Tout y est prétexte à de grandes envolées, des solos rugissants de sax hurlant, de feulements de trompette bouchée,... La section rythmique bas la mesure de façon relativement métronomique, ce qui rend le tout très abordable à mes oreilles de non-initié.
En revenant sur scène pour les rappels, Jean-Rémi Guedon prend la parole, il nous remercie d'être venus et trouve que venir jouer au Luth malgré les "événements" et les robocops donne une dimension politique à sa musique qu'il assume volontiers.
J'espère que ce projet se déclinera aussi sous la forme d'un enregistrement, je trouve que ça me ferais une jolie porte d'entrée vers la philosophie, un univers que je ne connais pas du tout.