l’atout de Debademba c’est la maitrise exceptionnelle de la voix et de la guitare.
Dimanche après-midi nuageux, Debademba a déjà commencé à jouer quand nous arrivons dans le jardin, une étroite bande de verdure arrachée aux voies ferrées.
Le public est sur des estrades herbeuses, confortablement installé. Pique-niques entre amis et en famille. La scène est étrangement installée à distance. Certainement pour laisser de la place aux danseurs. Pour l’instant il y a dix mètres de vide entre le public et le groupe qui se sent bien seul.
Acclamés par la critique depuis le début de l’année Abdoulaye Traoré et Mohamed Diaby jouent un blues africain qui se joue des frontières du continent. L’un est ivoirien l’autre burkinabé, ils se sont rencontrés dans les sous-sols des bars parisiens. Au French K-Wa ou à l’Olympic Café, lieux de métissage des nuits parisiennes. Ils s’attachent à inventer ensemble un groove africain influencé par les musiques panafricaines, musiques mandingues, musiques arabes, aussi bien que par la musique noire américaine, Stevie Wonder, Michael Jackson,…
Diversité des rythmes donc, diversité mélodique aussi, mais surtout l’atout de Debademba c’est la maitrise exceptionnelle de la voix et de la guitare. Le jeu de guitare d’Abdoulaye Traoré allie la richesse de la musique mandingue et la désinvolture du blues américain. Le concert avançant je suis de plus en plus admiratif de ce musicien qui joue avec les styles pour y imprimer sa propre empreinte. Il passe de la guitare acoustique à l’électrique pour un morceau qui sonne comme une version africaine du Chicago blues. Pour un morceau il prend même un oud, Mohamed Diaby explique la démarche panafricaine derrière ce rapprochement entre cultures arabo-andalouse et mandingue et en effet il semble tout à fait naturel de faire des ponts entre un côté et l’autre du Sahara.
Le soleil d’été nous chauffe à travers les nuages, le public commence petit à petit à se lever, certains à danser. Comme le concert est gratuit et en plein air le public est très métissé. On voit un clochard danser avec de jeunes retraitées africophiles en pantalon africain. Des dizaines de gamins jouent et courent devant, derrière, autour de la scène. Dans une ambiance festive de kermesse communale et emportés par les longs solos de guitares on se retrouve debout à taper dans nos mains.
L’été à Paris est plein de découvertes !
Dimanche après-midi nuageux, Debademba a déjà commencé à jouer quand nous arrivons dans le jardin, une étroite bande de verdure arrachée aux voies ferrées.
Le public est sur des estrades herbeuses, confortablement installé. Pique-niques entre amis et en famille. La scène est étrangement installée à distance. Certainement pour laisser de la place aux danseurs. Pour l’instant il y a dix mètres de vide entre le public et le groupe qui se sent bien seul.
Acclamés par la critique depuis le début de l’année Abdoulaye Traoré et Mohamed Diaby jouent un blues africain qui se joue des frontières du continent. L’un est ivoirien l’autre burkinabé, ils se sont rencontrés dans les sous-sols des bars parisiens. Au French K-Wa ou à l’Olympic Café, lieux de métissage des nuits parisiennes. Ils s’attachent à inventer ensemble un groove africain influencé par les musiques panafricaines, musiques mandingues, musiques arabes, aussi bien que par la musique noire américaine, Stevie Wonder, Michael Jackson,…
Diversité des rythmes donc, diversité mélodique aussi, mais surtout l’atout de Debademba c’est la maitrise exceptionnelle de la voix et de la guitare. Le jeu de guitare d’Abdoulaye Traoré allie la richesse de la musique mandingue et la désinvolture du blues américain. Le concert avançant je suis de plus en plus admiratif de ce musicien qui joue avec les styles pour y imprimer sa propre empreinte. Il passe de la guitare acoustique à l’électrique pour un morceau qui sonne comme une version africaine du Chicago blues. Pour un morceau il prend même un oud, Mohamed Diaby explique la démarche panafricaine derrière ce rapprochement entre cultures arabo-andalouse et mandingue et en effet il semble tout à fait naturel de faire des ponts entre un côté et l’autre du Sahara.
Le soleil d’été nous chauffe à travers les nuages, le public commence petit à petit à se lever, certains à danser. Comme le concert est gratuit et en plein air le public est très métissé. On voit un clochard danser avec de jeunes retraitées africophiles en pantalon africain. Des dizaines de gamins jouent et courent devant, derrière, autour de la scène. Dans une ambiance festive de kermesse communale et emportés par les longs solos de guitares on se retrouve debout à taper dans nos mains.
L’été à Paris est plein de découvertes !