"Ladi6 nous offre sa première date en région parisienne et une des rares en France de sa tournée estivale avant de rentrer en Nouvelle Zélande."
Pour assister au concert de Ladi6 il a fallu braver les éléments. Une pluie diluvienne s’abattait sur la ville et c’est trempé comme une soupe que je suis arrivé au Tamanoir.
Pour la première date de la saison, ils ne se sont pas foutus de notre gueule. Ladi6 nous offre sa première date en région parisienne et une des rares en France de sa tournée estivale avant de rentrer en Nouvelle Zélande.
Ladi6 chante une soul moderne et originale, loin des délires cocaïnomanes et de la soupe étiquetée R’n’B. Elle est épaulée par Parks (DJ, claviers) et Julien Dyne (batterie). Ce dernier apporte la touche organique qui complète le froid et minimalisme des instrus du premier. Ladi6, elle, incarne la sensualité animale. Elle porte une robe arachnéenne avec capuche incorporée et boots militaires aux pieds, peintures au henné sur les mains. Tour à tour elle est lionne rugissante, le serpent qui se love autour du pied de micro. Elle nous envoûte autant par sa présence que par sa voix.
Les titres s’enchaînent les uns aux autres comme sur une mixtape. Le groupe ne laisse pas le temps au public, pourtant comblé, de l’applaudir. La première partie du concert les morceaux sont très soul, lascifs, on apprécie la profondeur de la voix de la chanteuse. Puis à mon grand plaisir les beats s’alourdissent, le batteur tape un poil plus fort sur ses fûts, le concert prend un virage hip-hop négocié avec des titres comme 98’till Now. Ladi6 se lâche un peu, parcourt la scène en scandant des lyrics énervés et esquisse quelques pas de danse.
L’ambiance est bien plus légère à la fin du concert. Nous tapons dans les mains sur Bang Bang dans laquelle on jurerait, en live, entendre un emprunt au refrain de la chanson du même titre popularisée par Nancy Sinatra. Le public du Tamanoir est bien sage : nous sommes attentifs, mais personne n’a le courage de venir danser devant la scène.
Le trio fait une pause, se concerte… Ils ne sortent pas de scène et jouent les deux titres prévus pour les rappels. Malins, nous les rappelons néanmoins. Ladi6 nous offre alors en rab’ un titre sautillant, très festif qu’elle dédicace aux 3 enfants de la salle « I know you don’t understand but whatever... it’s for you ! ». Elle chante toute la chanson en les regardant eux, dansant avec eux, des étoiles dans les yeux.
Pour assister au concert de Ladi6 il a fallu braver les éléments. Une pluie diluvienne s’abattait sur la ville et c’est trempé comme une soupe que je suis arrivé au Tamanoir.
Pour la première date de la saison, ils ne se sont pas foutus de notre gueule. Ladi6 nous offre sa première date en région parisienne et une des rares en France de sa tournée estivale avant de rentrer en Nouvelle Zélande.
Ladi6 chante une soul moderne et originale, loin des délires cocaïnomanes et de la soupe étiquetée R’n’B. Elle est épaulée par Parks (DJ, claviers) et Julien Dyne (batterie). Ce dernier apporte la touche organique qui complète le froid et minimalisme des instrus du premier. Ladi6, elle, incarne la sensualité animale. Elle porte une robe arachnéenne avec capuche incorporée et boots militaires aux pieds, peintures au henné sur les mains. Tour à tour elle est lionne rugissante, le serpent qui se love autour du pied de micro. Elle nous envoûte autant par sa présence que par sa voix.
Les titres s’enchaînent les uns aux autres comme sur une mixtape. Le groupe ne laisse pas le temps au public, pourtant comblé, de l’applaudir. La première partie du concert les morceaux sont très soul, lascifs, on apprécie la profondeur de la voix de la chanteuse. Puis à mon grand plaisir les beats s’alourdissent, le batteur tape un poil plus fort sur ses fûts, le concert prend un virage hip-hop négocié avec des titres comme 98’till Now. Ladi6 se lâche un peu, parcourt la scène en scandant des lyrics énervés et esquisse quelques pas de danse.
L’ambiance est bien plus légère à la fin du concert. Nous tapons dans les mains sur Bang Bang dans laquelle on jurerait, en live, entendre un emprunt au refrain de la chanson du même titre popularisée par Nancy Sinatra. Le public du Tamanoir est bien sage : nous sommes attentifs, mais personne n’a le courage de venir danser devant la scène.
Le trio fait une pause, se concerte… Ils ne sortent pas de scène et jouent les deux titres prévus pour les rappels. Malins, nous les rappelons néanmoins. Ladi6 nous offre alors en rab’ un titre sautillant, très festif qu’elle dédicace aux 3 enfants de la salle « I know you don’t understand but whatever... it’s for you ! ». Elle chante toute la chanson en les regardant eux, dansant avec eux, des étoiles dans les yeux.