On a fait un tour du monde musical en quelques chansons grâce à El Gafla.
J’attendais avec trop d’impatience el Gafla, je ne me suis pas laissé emballer par Nord Sud Fusion, un groupe de raï-funk qui passait en première partie.
Je connais El Gafla depuis 2002 d’après mes calculs. J’ai découvert le groupe quand ils tournaient dans les bars du 20eme arrondissement et dans la salle au sous sol de l’Olympique Café à la Goutte d’or. On avait même organisé des concerts au Cabaret Sauvage et sur un péniche avec eux… Souvenirs. Ensuite je les ais suivis d’un peut plus loin. Leur changement de formation, la sortie du premier album et le duo surprise avec Manu Chao. C’est un groupe qui tiens une jolie place dans mon chœur. Alors pensez si j’étais content en apprenant qu’ils venaient jouer au Tamanoir, à côté de chez moi.
J’ai fait venir une personne avec moi au concert. Ça a fait augmenter le nombre de spectateurs de 30%. Les forts en math on déjà calculé qu’on était que trois spectateurs dans la salle.
Ça ne les a pas empêché de jouer avec une grosse patate. Leur rock métissé est encore plus festif que la dernière fois que je les avais vus. Karim, le chanteur parcoure la scène en sautillant, il galvanise sa troupe. On sent une très bonne harmonie dans le groupe, chaque chanson laisse place à de grandes plages d’impro pour les musiciens.
On a fait un tour du monde musical en quelques chansons grâce à El Gafla. Les chansons écrites par Karim à la guitare sèche et au chant, sont en français arabe et kabyle. Les musiciens viennent d’horizons divers et font ressentir des tas d’influence. Les cuivres ne sonnent pas que festifs comme dans un groupe de reggae. Le saxophoniste, Kayou, africain, noir, fait sonner son saxophone soprano (les sax droits qui ressemblent à des clarinettes) comme une bombarde bretonne. Sur un des morceaux en écoutant que sa partie on se serait mis à danser un an-dro comme au fest-noz. Le trompettiste joue aussi dans plusieurs registres, très jazzy parfois, ca m’a fait penser à Kat Onoma ou Erik Truffaz sur un solo ou il n’était accompagné que par la basse et la batterie. Le percussionniste apporte toujours au bon moment la petite touche en plus de la batterie qui elle reste campée sur son rythme implacablement. Le bassiste arrive à jouer de façon mélodique de son instrument mais toujours en restant au service du groupe. Le guitariste navigue entre tous les styles du funk au rock en passant par des styles de jeux typiquement africains.
La vraie particularité de la soirée c’est qu’on n’était pas beaucoup. Au début les musiciens s’étaient installés décontractés sur des tabourets de bar, Karim c’est carrément assis par terre sur scène. Mais au fur et à mesure du concert, la machine c’est mise à chauffer, les musiciens se sont levés, a s’amuser. La palme revient à Julien, le guitariste qui à passé la moitié du concert assis sur une chaise en bas de la scène à regarder le concert de son propre groupe jouer. Mais il jouait quand même de la guitare en même temps. Histoire d’équilibrer. Staf de la salle, techniciens plus public (sept). Groupe sur scène (sept). Il est descendus pour qu’il y ais au moins un peut plus de monde dans la salle que sur scène.
L’ambiance était détendue, bon enfant. Comme à la repet’. Et puis surtout ils ont assurés le show pour trois privilégiés. Ce n’est pas facile de montrer à un groupe qu’on l’apprécie quand on est aussi peu nombreux, mais ils se sont donné la peine de jouer pour nous. Et pour ça, merci.
J’attendais avec trop d’impatience el Gafla, je ne me suis pas laissé emballer par Nord Sud Fusion, un groupe de raï-funk qui passait en première partie.
Je connais El Gafla depuis 2002 d’après mes calculs. J’ai découvert le groupe quand ils tournaient dans les bars du 20eme arrondissement et dans la salle au sous sol de l’Olympique Café à la Goutte d’or. On avait même organisé des concerts au Cabaret Sauvage et sur un péniche avec eux… Souvenirs. Ensuite je les ais suivis d’un peut plus loin. Leur changement de formation, la sortie du premier album et le duo surprise avec Manu Chao. C’est un groupe qui tiens une jolie place dans mon chœur. Alors pensez si j’étais content en apprenant qu’ils venaient jouer au Tamanoir, à côté de chez moi.
J’ai fait venir une personne avec moi au concert. Ça a fait augmenter le nombre de spectateurs de 30%. Les forts en math on déjà calculé qu’on était que trois spectateurs dans la salle.
Ça ne les a pas empêché de jouer avec une grosse patate. Leur rock métissé est encore plus festif que la dernière fois que je les avais vus. Karim, le chanteur parcoure la scène en sautillant, il galvanise sa troupe. On sent une très bonne harmonie dans le groupe, chaque chanson laisse place à de grandes plages d’impro pour les musiciens.
On a fait un tour du monde musical en quelques chansons grâce à El Gafla. Les chansons écrites par Karim à la guitare sèche et au chant, sont en français arabe et kabyle. Les musiciens viennent d’horizons divers et font ressentir des tas d’influence. Les cuivres ne sonnent pas que festifs comme dans un groupe de reggae. Le saxophoniste, Kayou, africain, noir, fait sonner son saxophone soprano (les sax droits qui ressemblent à des clarinettes) comme une bombarde bretonne. Sur un des morceaux en écoutant que sa partie on se serait mis à danser un an-dro comme au fest-noz. Le trompettiste joue aussi dans plusieurs registres, très jazzy parfois, ca m’a fait penser à Kat Onoma ou Erik Truffaz sur un solo ou il n’était accompagné que par la basse et la batterie. Le percussionniste apporte toujours au bon moment la petite touche en plus de la batterie qui elle reste campée sur son rythme implacablement. Le bassiste arrive à jouer de façon mélodique de son instrument mais toujours en restant au service du groupe. Le guitariste navigue entre tous les styles du funk au rock en passant par des styles de jeux typiquement africains.
La vraie particularité de la soirée c’est qu’on n’était pas beaucoup. Au début les musiciens s’étaient installés décontractés sur des tabourets de bar, Karim c’est carrément assis par terre sur scène. Mais au fur et à mesure du concert, la machine c’est mise à chauffer, les musiciens se sont levés, a s’amuser. La palme revient à Julien, le guitariste qui à passé la moitié du concert assis sur une chaise en bas de la scène à regarder le concert de son propre groupe jouer. Mais il jouait quand même de la guitare en même temps. Histoire d’équilibrer. Staf de la salle, techniciens plus public (sept). Groupe sur scène (sept). Il est descendus pour qu’il y ais au moins un peut plus de monde dans la salle que sur scène.
L’ambiance était détendue, bon enfant. Comme à la repet’. Et puis surtout ils ont assurés le show pour trois privilégiés. Ce n’est pas facile de montrer à un groupe qu’on l’apprécie quand on est aussi peu nombreux, mais ils se sont donné la peine de jouer pour nous. Et pour ça, merci.