un groupe concentré, attentif, au service d’Hubert Félix Thiéfaine et de ses chansons, de ses mots, de ses aphorismes. Et je suis touché par ces mots là, que je connais par chœur.
Tous les dépressifs, les névrosés, les solitaires et les hypocondriaques ce sont donnés rendez-vous à la Flèche d’Or pour ce concert privé de Hubert Félix Thiéfaine. Les places sont comptés, j’ai dut jouer à une dizaine de jeux concours sur internet pour obtenir une invitation pour deux. Comme je suis solitaire, Dani qui était venus au flan profite de la deuxième partie de mon invitation. Panem Circenses, Rock’n’Roll et merci pour les bières
On sent que le public est constitué essentiellement d’aficionados. Avant le concert chacun y va de son anecdote a propos d’Hubert Félix Thiéfaine. Moi je l’ai vu prendre la voiture juste avant son concert à la Flèche d’Or le 6 juin 2011.
Le groupe qui accompagne Thiéfaine est sobre. Le light show est sobre aussi. Ça tombe bien, je préfère un concert sans trop d’effets spéciaux, lasers, stroboscopes et tout le bazar. Quelques spots qui changent de couleur en fonction des chansons, et ça me suffi largement. Le groupe est composé de la section rythmique basse guitare, un mec aux claviers, machines, guitare, de Alice Botté à la guitare, quel expert ce mec, et de Thiéfaine au chant, à l’harmonica et à la guitare sur certains titres.
Je ferais un mauvais pronostiqueur. Avant de venir j’imaginais la hype, une foule de journalistes, tous les titres du dernier album et La Fille du Coupeur de Joints. Ça a été des aficionados, attentifs et bienveillants, un florilège de 30 ans de carrière… et La Fille du Coupeur de Joints.
Le premier titre à été Fièvre Résurrectionnelle, un des excellents titre de Suppléments De Mensonge, son dernier album puis juste après il nous a offerts ce que nous aimons Les Dingues et les Paumés enchainé avec Soleil Cherche Futur. Quel début de concert sur les chapeaux de roues. Il a raconté qu’il lui arrive de rêver qu’il écrit des chansons et qu’il doit se forcer à se réveiller pour écrire, encore dans le coltar, ce dont il vient juste de rêver. C’est ce qui c’est passé pour Infinitives Voiles dont il a rêvé puis qu’il a dut entièrement réécrire aillant oublié la chanson sauf le titre.
Ils ont joué le magnifique Petit Matin 4.10 Heure d’Été, sur laquelle Hubert joue de l’harmonica. Un peut plus tard il a joué Le Chant Du Fou, un ancien titre que je ne m’attendais pas à entendre sur scène, ce fut un plaisir. Surtout avec ces arrangements un peut inquiétants. Suivit Lorelei Sébasto Cha, une autre classique. La très misogyne Ta Vamp Orchidoclaste, et le dernier tube La Ruelle des Morts. Je ne suis pas très emballé par cette chanson, le côté nostalgique-pots de laits en fer blanc me gonfle un peut, j’aime mieux Thiéfaine dans un registre plus onirique, universel, qu’à raconter son enfance. Par contre la musique est entrainante et apporte un peut de légèreté entre des titres et des ambiances plutôt sombres. J’en ai même surpris certains à taper dans les mains !
Puis Autorisation de Délirer et Alligator 427. Alligator 427 qui parlait déjà des dangers du nucléaire. Quand ce truc nous pète dans les doigts, on ne peut pas faire comme si on ne nous l’avait pas dit. Nous avons continué à scander "Je Vous Attends" longtemps après la fin de la chanson, alors que le groupe était sorti de scène. Ils sont revenus pour Lobotomie Sporting Club enchainé avec Narcisse. Alice Botté faisait hurler sa guitare pendant Narcisse, un régale.
Et enfin La Fille du Coupeur de Joints a nouveau réarrangée subtilement pour cette nouvelle tournée. La, La, Lalalala-la, comme à chaque fois, mais c’est toujours un plaisir de se retrouver.
C’était l'avant-première date de la tournée Homo Plebis Ultimea Tour alors forcément l’interprétation semble un peut scolaire au début, peut d’impros, de grandes envolées musicales ou de réelle mise en danger. Mais un groupe concentré, attentif, au service d’Hubert Félix Thiéfaine et de ses chansons, de ses mots, de ses aphorismes. Et je suis touché par ces mots là, que je connais par chœur. Plus le concert avance plus les arrangements des chansons prennent du feeling, de l’instinct. J’étais devant Alice Botté le guitariste et il avait l’air de se plaire de plus en plus là ou il était. Coups de hanche vifs, moulinets et pauses cambrés au bord du déséquilibre. Thiéfaine aussi se la donne de plus en plus au fil du concert, ses yeux sont expressifs, ses mains virevoltent prés de son visage, subitement il se fige dans une grimace obscène.
Dés que le concert à commencé et à chaque morceaux je me disais, putain, mais quelle chance j’ai d’être là, à la Flèche d’Or, devant la scène, avec Hubert Félix Thiéfaine qui joue… pour moi quasiment ! On sent le groupe taillé pour les grandes scènes alors ils envoutent la Flèche d’Or et ses 500 spectateurs en un tournemain. On a tous eu l’impression qu’Hubert Félix Thiéfaine s’adressait personnellement à nous à un moment ou à un autre.
Pour redescendre sur terre avant de rentrer j’ai pris une bière dans un café kabyle, bercé par les guitares lancinantes de Tinariwen. Malgré ça je siffle encore La Fille du Coupeur de Joints dans les couloirs bondés du métro de fin de soirée.
Tous les dépressifs, les névrosés, les solitaires et les hypocondriaques ce sont donnés rendez-vous à la Flèche d’Or pour ce concert privé de Hubert Félix Thiéfaine. Les places sont comptés, j’ai dut jouer à une dizaine de jeux concours sur internet pour obtenir une invitation pour deux. Comme je suis solitaire, Dani qui était venus au flan profite de la deuxième partie de mon invitation. Panem Circenses, Rock’n’Roll et merci pour les bières
On sent que le public est constitué essentiellement d’aficionados. Avant le concert chacun y va de son anecdote a propos d’Hubert Félix Thiéfaine. Moi je l’ai vu prendre la voiture juste avant son concert à la Flèche d’Or le 6 juin 2011.
Le groupe qui accompagne Thiéfaine est sobre. Le light show est sobre aussi. Ça tombe bien, je préfère un concert sans trop d’effets spéciaux, lasers, stroboscopes et tout le bazar. Quelques spots qui changent de couleur en fonction des chansons, et ça me suffi largement. Le groupe est composé de la section rythmique basse guitare, un mec aux claviers, machines, guitare, de Alice Botté à la guitare, quel expert ce mec, et de Thiéfaine au chant, à l’harmonica et à la guitare sur certains titres.
Je ferais un mauvais pronostiqueur. Avant de venir j’imaginais la hype, une foule de journalistes, tous les titres du dernier album et La Fille du Coupeur de Joints. Ça a été des aficionados, attentifs et bienveillants, un florilège de 30 ans de carrière… et La Fille du Coupeur de Joints.
Le premier titre à été Fièvre Résurrectionnelle, un des excellents titre de Suppléments De Mensonge, son dernier album puis juste après il nous a offerts ce que nous aimons Les Dingues et les Paumés enchainé avec Soleil Cherche Futur. Quel début de concert sur les chapeaux de roues. Il a raconté qu’il lui arrive de rêver qu’il écrit des chansons et qu’il doit se forcer à se réveiller pour écrire, encore dans le coltar, ce dont il vient juste de rêver. C’est ce qui c’est passé pour Infinitives Voiles dont il a rêvé puis qu’il a dut entièrement réécrire aillant oublié la chanson sauf le titre.
Ils ont joué le magnifique Petit Matin 4.10 Heure d’Été, sur laquelle Hubert joue de l’harmonica. Un peut plus tard il a joué Le Chant Du Fou, un ancien titre que je ne m’attendais pas à entendre sur scène, ce fut un plaisir. Surtout avec ces arrangements un peut inquiétants. Suivit Lorelei Sébasto Cha, une autre classique. La très misogyne Ta Vamp Orchidoclaste, et le dernier tube La Ruelle des Morts. Je ne suis pas très emballé par cette chanson, le côté nostalgique-pots de laits en fer blanc me gonfle un peut, j’aime mieux Thiéfaine dans un registre plus onirique, universel, qu’à raconter son enfance. Par contre la musique est entrainante et apporte un peut de légèreté entre des titres et des ambiances plutôt sombres. J’en ai même surpris certains à taper dans les mains !
Puis Autorisation de Délirer et Alligator 427. Alligator 427 qui parlait déjà des dangers du nucléaire. Quand ce truc nous pète dans les doigts, on ne peut pas faire comme si on ne nous l’avait pas dit. Nous avons continué à scander "Je Vous Attends" longtemps après la fin de la chanson, alors que le groupe était sorti de scène. Ils sont revenus pour Lobotomie Sporting Club enchainé avec Narcisse. Alice Botté faisait hurler sa guitare pendant Narcisse, un régale.
Et enfin La Fille du Coupeur de Joints a nouveau réarrangée subtilement pour cette nouvelle tournée. La, La, Lalalala-la, comme à chaque fois, mais c’est toujours un plaisir de se retrouver.
C’était l'avant-première date de la tournée Homo Plebis Ultimea Tour alors forcément l’interprétation semble un peut scolaire au début, peut d’impros, de grandes envolées musicales ou de réelle mise en danger. Mais un groupe concentré, attentif, au service d’Hubert Félix Thiéfaine et de ses chansons, de ses mots, de ses aphorismes. Et je suis touché par ces mots là, que je connais par chœur. Plus le concert avance plus les arrangements des chansons prennent du feeling, de l’instinct. J’étais devant Alice Botté le guitariste et il avait l’air de se plaire de plus en plus là ou il était. Coups de hanche vifs, moulinets et pauses cambrés au bord du déséquilibre. Thiéfaine aussi se la donne de plus en plus au fil du concert, ses yeux sont expressifs, ses mains virevoltent prés de son visage, subitement il se fige dans une grimace obscène.
Dés que le concert à commencé et à chaque morceaux je me disais, putain, mais quelle chance j’ai d’être là, à la Flèche d’Or, devant la scène, avec Hubert Félix Thiéfaine qui joue… pour moi quasiment ! On sent le groupe taillé pour les grandes scènes alors ils envoutent la Flèche d’Or et ses 500 spectateurs en un tournemain. On a tous eu l’impression qu’Hubert Félix Thiéfaine s’adressait personnellement à nous à un moment ou à un autre.
Pour redescendre sur terre avant de rentrer j’ai pris une bière dans un café kabyle, bercé par les guitares lancinantes de Tinariwen. Malgré ça je siffle encore La Fille du Coupeur de Joints dans les couloirs bondés du métro de fin de soirée.