A l'image de leur dernier (double) album, le set est plus noir, plus abstract, plus indus et moins reggae-dub que ceux d'il y a quelques années.
Appel le matin d'un collègue (baroudeur plus ou moins montpelliérain mais néanmoins ami), il a des invitations pour High Tone ... A Saint Germain en Laye. Au bout du monde quoi!
La salle est jolie, pas très loin du RER. Ambiance cour de récré de lycée devant la salle. Les mêmes cakes, les mêmes joints, les mêmes baskets qui coûtent 1/4 de SMIC, le même argot affecté 'twoua man. Les mêmes super jolies rebelles avec des bas résilles sur les bras (ça c'est kawaii ^_^). Je les méprises toujours autant qu'à l'époque (sauf les lycéennes rebelles, dont je suis toujours amoureux). Et en plus je suis devenu snob.
Je ne suis pas snob par plaisir ou par vice, mais par nécessité. Je ne pourrais pas rester jusqu'à la fin du concert si je veux choper le dernier RER. Donc on squatte le bar.
RTSF font comme leurs aînés un dub instrumental psychédélique et sous influence de stupéfiants. Skank, mélodica, DJ, VJ, batterie, claviers, basse. Un bon line-up et surtout ils se la donne à mort. Mais vraiment à mort. C'est à dire que le mec passe plus de temps la main en l'air que sur les cordes de sa guitare. Et c'est agréable à voir, des jeunes gens qui s'éclatent à faire de la bonne musique.
Et puis de toute façon on est arrivé au milieu du set et on est repartis boire des coups avant la fin parce qu'on est snobs.
On s'est re-pointés dans la salle pour le début du set de High Tone. A l'image de leur dernier (double) album, le set est plus noir, plus abstract, plus indus et moins reggae-dub que ceux d'il y a quelques années. Les rythmes sont plus lourds, les mélodies plus menaçantes. Un virage qui n'est pas propre au groupe, mais qui a été pris par beaucoup d'acteurs de la scène électro-dub française. A commencer par le label Jarring Effects (le label d'High Tone) dont les sorties sont de plus en plus éclectiques et qui mérite donc notre soutiens.
La batterie est en avant scène, elle cache Selekta Dino qui est le moteur rythmique de la formation ; derrière lui Aku Fen, machines, guitares ; DJ Twelve, platines, scratch, samples ; Natural High aux machines ; Flaba Stone, basse et... bon globalement ils ont tous des samplers et des claviers, des loop, des tas de boîtes d'effets devant eux. Le light show sobre et sombre met en valeur le fatras électronique qui couvre la scène ainsi que les projections politico-punko-futuristes sur le fond de scène. C'est joli, ça distrait l'œil pendant que le corps groove, s'échauffe, s'agite, puis petit à petit rencontre celui du voisin, s'y frotte, le heurte, et au bout d'une dizaine de morceaux, on peut dire qu'on commençait gentiment à pogotter devant la scène.
Mais il était déjà temps de partir, comme de bons snobinards sur liste d'invités qui ne restent jamais pour les rappels. Ça me fait suer, j'ai jamais été fichu de voir un concert de High Tone en entier.
Appel le matin d'un collègue (baroudeur plus ou moins montpelliérain mais néanmoins ami), il a des invitations pour High Tone ... A Saint Germain en Laye. Au bout du monde quoi!
La salle est jolie, pas très loin du RER. Ambiance cour de récré de lycée devant la salle. Les mêmes cakes, les mêmes joints, les mêmes baskets qui coûtent 1/4 de SMIC, le même argot affecté 'twoua man. Les mêmes super jolies rebelles avec des bas résilles sur les bras (ça c'est kawaii ^_^). Je les méprises toujours autant qu'à l'époque (sauf les lycéennes rebelles, dont je suis toujours amoureux). Et en plus je suis devenu snob.
Je ne suis pas snob par plaisir ou par vice, mais par nécessité. Je ne pourrais pas rester jusqu'à la fin du concert si je veux choper le dernier RER. Donc on squatte le bar.
RTSF font comme leurs aînés un dub instrumental psychédélique et sous influence de stupéfiants. Skank, mélodica, DJ, VJ, batterie, claviers, basse. Un bon line-up et surtout ils se la donne à mort. Mais vraiment à mort. C'est à dire que le mec passe plus de temps la main en l'air que sur les cordes de sa guitare. Et c'est agréable à voir, des jeunes gens qui s'éclatent à faire de la bonne musique.
Et puis de toute façon on est arrivé au milieu du set et on est repartis boire des coups avant la fin parce qu'on est snobs.
On s'est re-pointés dans la salle pour le début du set de High Tone. A l'image de leur dernier (double) album, le set est plus noir, plus abstract, plus indus et moins reggae-dub que ceux d'il y a quelques années. Les rythmes sont plus lourds, les mélodies plus menaçantes. Un virage qui n'est pas propre au groupe, mais qui a été pris par beaucoup d'acteurs de la scène électro-dub française. A commencer par le label Jarring Effects (le label d'High Tone) dont les sorties sont de plus en plus éclectiques et qui mérite donc notre soutiens.
La batterie est en avant scène, elle cache Selekta Dino qui est le moteur rythmique de la formation ; derrière lui Aku Fen, machines, guitares ; DJ Twelve, platines, scratch, samples ; Natural High aux machines ; Flaba Stone, basse et... bon globalement ils ont tous des samplers et des claviers, des loop, des tas de boîtes d'effets devant eux. Le light show sobre et sombre met en valeur le fatras électronique qui couvre la scène ainsi que les projections politico-punko-futuristes sur le fond de scène. C'est joli, ça distrait l'œil pendant que le corps groove, s'échauffe, s'agite, puis petit à petit rencontre celui du voisin, s'y frotte, le heurte, et au bout d'une dizaine de morceaux, on peut dire qu'on commençait gentiment à pogotter devant la scène.
Mais il était déjà temps de partir, comme de bons snobinards sur liste d'invités qui ne restent jamais pour les rappels. Ça me fait suer, j'ai jamais été fichu de voir un concert de High Tone en entier.