Undergang est un one man band. Le mec fait tout tous seul. Beats électro, guitare, batterie, chant. Loin que son set soit mauvais, je n’ai pas réussis à rentrer dedans.
Ma faute.
Je n’avais pas une envie mortelle de m’enfermer dans un sous sol obscure alors qu’il faisait beau dehors, ajouté a cela une légère déprime, j’étais un peut mélancolique disons. Mais comme j’avais acheté ma place et que je ne gâche pas, je me suis fait violence. Et le mec qui court d’un instrument a l’autre comme pour montrer qu’il sait s’en servir de tous, et sans trop chercher a regarder son public non plus, ça ne m’a pas emballé. Pas plus que la salle a moitié vide avec dix photographes qui tournaient autour de la scène. 
Il y avait une trop grande distance entre le public clairsemé et Undergang, je pense que c’est ca qui m’a gêné et m’a empêché de rentrer dans son univers que je connais pourtant pour l’avoir apprécier sur disque.J’étais toujours morose quand La Phaze est arrivé sur scène.
Et ils m’ont retourné mon slip !!! De spectateur hagard qui se fait chier parce qu’il a déjà tout vu ils m’ont transformé en l’espace de quelques morceaux en furieux pogoteur hilare.
Damny, rudeboy miniature, tatoué et colérique mène une troupe de vénères. Arnaud, co-fondateur du groupe à la guitare, parfois à la trompète ou au sax sur les tournées précédentes, mais pas ce soir. Rouzman à la batterie, une frappe de fou et un vilain style de punk-skater. Aux machines, on retrouve Cédric l’unique membre d’Undergang qui prête main forte à La Phaze pour les chœurs et tout ce qui touche aux machines
Ils jouent un punk rock dans la tradition de ce que faisaient les Clash ou les Bérus, soutenus par de la drum’n’bass. On avait été habitué à toute un vague de ska-punk dans les années 90 (Skargols, Caméléons, Los Tres Puntos,…) La Phaze initie, en France, dans les années 2000 le jungle-punk ou pungle. 
La setlist de ce soir se concentre sur leur nouvel album. Beaucoup de chansons en anglais donc, mais toujours la même rage que sur les albums précédant. Dedicated Life, ou ce que ca représente comme sacrifices de dédier sa vie à la scène et a son public. Secure World et son refrain dévastateur « we go HARD! » repris en chœur par une salle conquise à la cause. Et puis nouvelles chansons ou anciennes, ça n’empêche pas de pogotter et de skanker… alors on s’en donne a chœur joie. 
