Bernard Allison - New Morning - 26 janvier 2009

On est arrivé tôt devant le New Morning, il n'y avais que deux pelos devant le club alors on est allés manger un steak pas très bon dans un restau juste a coté. Le temps d'avaler notre bière et le steak-frite, les pelos s'étaient multipliés... Pourtant on était encore largement en avance. C'est le probleme avec cette salle, des fois c'est blindé, il faut arriver très en avances, des fois les artistes attendent que ça se remplisse avant de commencer.
Finalement les portes s'ouvrent, le public de vieux blues-men se trouve des places assises, le futur grand père a encore méchamment la pêche, on préfère se coller devant la scène, un peut a gauche, juste devant l'ampli de Bernard Allison! Sur la scène encore vide on observe les instruments, on essaye de deviner comment ça vas sonner, on a pris les places sur les conseils avisé d'un grand fan de blues, mais sans connaitre nous-même. On a juste écouter l'album Hang On en avance rapide sur deezer.com le weekend d'avant. De gauche a droite : des congas, l'ampli de Bernard Alisson, la batterie, un ampli pour la basse, un autre pour la deuxième guitare, deux pieds de micro pour des cuivres et un clavier Rode relié a la cabine Leslie.
On est en train de regarder tout ça quand le Bernard Allison Group entre en scène. "Put your hands together!!!". Bernard Allison laisse a son groupe le soins de nous jouer un premier morceau, plein de cuivres, avant d'entrer à son tour et les emmener dans un super blues des familles. Dés les premières mesures du concert, les photographes du public font crépiter les obturateur. Ils tournent autour de la scène comme des abeilles autour d'un pot de miel.
On est juste devant l'ampli de Bernard, on entend super bien la guitare. Être contre la scène, ça donne l'impression d'être sur scène avec les musiciens. On voit tous les clins d'œil, les petits signaux que se lancent les musiciens,... Et puis surtout le super t-shirt de Bernard Allison! Un t-shirt psychédélique violet avec Jimi Hendrix dessus! Sa guitare aussi est psychédélique, il y a un super ciel étoilé dessiné dessus. Comme d'autres blues-men, notamment Duke Robillard, qu'on avait vu ici il y a quelques mois, Bernard Allisson à fait broder son nom en lettres d'or sur sa sangle de guitare. Bon, moi je trouve ça de très mauvais goût. Mais je ne suis pas blues-man non plus...
Et puis ça l'empêche pas d'être humble a sa façon : il attend trois ou quatre morceaux avant de se lancer dans le premier long solo... juste devant moi, j'ai dût retirer mes mains pour pas qu'il me les piétinent. Le groupe est vachement professionnel : les retours ne fonctionnent pas... Ils ne vont pas s'en faire plus que ça, ils vont jouer tout le concert en s'écoutant a travers les amplis des un des autres, et le retours du son de la salle.
De morceaux en morceaux Bernard Allison nous donne un panorama de ce qui peut se faire en terme de blues, allant tantôt flirter avec le big band quand les cuivres sont sur scène, tantôt avec le rock'n'roll. Bernard Allison nous a même fait un solo avec la langue, comme Jimi Hendrix... En étant a quelque centimètres de lui on a vu que ça se fait surtout à la main gauche! D'autres fois les morceaux étaient proches du jazz. Je me souviens aussi de ce morceau précédé d'une longue intro piano/sax sur laquelle Bernard Allison a présenté ses musiciens. Une reprise de son père d'après ce qu'il nous a dit. Serious. Ça collais des frissons... Pas d'une façon mièvre, un peut emmerdante, non, là ça groovais beaucoup. Et pourtant il en faudrait pas beaucoup pour me faire dire du mal d'une chanson un peut lente avec plein de sax et des arpèges au piano. Je pense que c'est le son rêche de la guitare de Bernard Allison qui à fait la différence.
j'ai aussi en tête cette reprise de Fire d'Hendrix. Quand même, il allais pas nous faire un concert habillé d'un un t-shirt du Voodoo Child sans nous en jouer un peut !!! Il en a juste joué un bout en prélude a un super solo de batterie. C'était au début du deuxiéme set qu'il a joué sur une drôle de guitare qui ressemble à une lyre amputée.
Ils on joué deux set d'une grosse heure chacun. Éclectique. C'était toujours du Chicago blues, mais le groupe laissais perler des influences rock, jazz, ou caraïbéen comme je l'ai déjà dit. Ils étaient très généreux, on les sentais prendre du plaisir a jouer, et ça c'est super agréable a voir. Il y avais un très bon contact entre Bernard Allison et la salle entre les morceaux. Pas étonnant puisque il nous dit qu'il vit à Paris depuis douze ans.