R-Wan - Maroquinerie - 29 octobre 2008

Je suis partit seul voir ce concert, ça fait un peut bizarre d'être seul dans la file d'attente alors que tout le monde cause entre soi...
Finalement on descend dans la salle.
Première première partie, dont j'ai oublié le nom : une très jolie nènette seule guitare\voix. elle joue pas super bien. Jolie voix. Elle chante en français, anglais et africain (je ne reconnais pas les langues... et je ne sait plus d'où elle a dit qu'elle viens). Deuxième première partie : Odile de France, ou Club de France, ou un truc comme ça. C'est un rappeur-slameur à la R-Wan. Ils doivent se connaitre les deux parce qu'on entend R-Wan le vanner depuis les loges par moment. Il a quelques bonnes chansons, d'autre un peut plus faibles. En tout cas il fait un bon show avec une petite mise en seine un peut destroy sympa. Il est accompagné sur certaines chansons par un contre-bassiste et un cajón (cajónniste ?).
Puis... Place à la Radio Cortex II. C'est à dire R-Wan et Alexis. Respectivement chanteur et batteur de Java. Ils sont à la même place ici : chant/batterie. C'est tout. Pas d'autres instruments. Alexis envoie quelques samples depuis un pad sur sa batterie de temps en temps.
Ils arrivent sur scène habillés comme sur l'affiche avec chapeau haut de forme et costume noir décoré de dessins blanc ... et une grosse pendule autour du cou!
Le concert commence à fond la caisse. Alexis à l'air d'un avorton, mais il tape comme une brute sur la batterie, il fait claquer la caisse-claire. Après un ou deux morceaux, R-Wan envoie sa première session radio. C'est à dire qu'il est est debout derrière une table haute décorée d'un drap rouge et d'une tête de mort en plastique et qu'il joue au pilote d'avion ou a la présentatrice radio genre FIP. Il nous préviens : Radio Cortex est une radio pirate, à tout moment le signal peut être perturbé par les radios conventionnelles. Quand ça arrive, que Radio Cortex se fait brouiller l'écoute, R-Wan se déguise en M-Pokora, puis en Patrick Sébastien, il nous fait tourner les serviettes en chantant "Quand t'as tes ragnagnas, j'passe par le p'tit ch'min boueux..." et nous, comme des cons on reprend "Ra-Gna-Gna"... Il nous fait aussi une parodie de Michel Sardou, une chanson sur les chinois qui piquent tout le boulot. Bon c'est vrais, en écoutant ça, on se dit que la parodie était en deçà de ce que peut faire l'original. Ouf, Radio Cortex reprend le contrôle des ondes...
Je ne suis plus sur de l'ordre dans lequel la suite est arrivé, mais une flûtiste était invitée. la chanson sur laquelle elle est intervenue c'est transformée en longue jam dub. Pendant ce temps R-Wan enfilais son déguisement de Donald pour "Coin-coin". Il nous gratifie d'un joli stage-diving en costume et repart se changer.
Il reviens en jogging vert pour enchainer une paire de reprises : "Lache l'affaire", remake de "Laisse béton" de Renaud et "Je suis malade" de Serge Lama version reggae. "Je suis malade" par R-Wan était a peut prés la seule bonne surprise d'une compile comportant 13 reprises reggae de tubes de la chanson française. Ça s'appelait "Il est cinq heure Kingston s'éveille...", c'est sortis en 2006.
Maintenant qu'on étais super chauds dans le public, ils nous ont fait bouillir avec deux titres dancehall et reggaetón. En continuant a jammer, il invite ceux qui veulent a monter sur scène. C'est open mic sur Radio Cortex! Il n'y a qu'un bonhomme qui a eu le cran de toaster. Bravo a lui. c'était pas mal du tout ce qu'il a fait!
Et là Winston McAnuff débarque. Wouah, la folie! On était bien a bloc dans le publique, c'était ultra chaud! C'était une surprise, mais assez logique, finalement : Winston apparait en featuring sur le CD de Radio Cortex, et Fixi, l'accordéoniste de Java a produit "Paris Rockin'", le dernier album de Winston, une pure tuerie de reggae mâtinée d'accordéon... sur lequel R-wan fait un featuring (vous avez suivis?). C'est la famille quoi!
Pour le dernier rappel, Ils ont rejoué une chanson dancehall et R-Wan à fait monté le public sur scène. J'étais sur scène, R-Wan était devant nous en train de faire le con. On devais avoir 'air aussi cons que lui a nous dandiner sur scène! Vraiment le pied! Un concert comme ça, ça me gonfle les batterie a bloc!